Adaptations physiologiques de l'entraînement

Grâce à l'entraînement en résistance et/ou à l'entraînement d'endurance, les hommes autant que les femmes peuvent réduire la masse graisseuse, diminuer le pourcentage de graisse corporelle et augmenter la masse musculaire. Il ne semble pas y avoir de grandes différences spécifiques au sexe dans ces adaptations, l'équilibre énergétique et l'entraînement effectué étant les facteurs pertinents dans l'ampleur de l'adaptation.

Si l'on examine les adaptations de la force après un entraînement, on constate que les femmes ont un potentiel de gain de force similaire à celui des hommes. La masse musculaire étant un facteur clé de la force, les femmes sont désavantagées par rapport aux hommes, car ces derniers bénéficient d'un cadre et d'un environnement hormonal beaucoup plus favorables au développement musculaire. Cependant, les femmes peuvent quand même acquérir une hypertrophie et donc réaliser des gains de force grâce à l'entraînement en résistance. Sur le plan neurologique (l'autre facteur clé de l'expression de la force avec l'hypertrophie), les femmes ont tout autant de potentiel que les hommes pour adapter le système nerveux et améliorer la force. En général, l'ampleur des changements de force chez les hommes et les femmes est similaire après un entraînement en résistance.

Les adaptations de l'entraînement basées sur l'endurance, telles qu'améliorer la consommation maximale d'oxygène, ne semblent pas être fortement influencées par le sexe. Les femmes présentent des adaptations cardiovasculaires et respiratoires similaires à celles des hommes, ce qui leur permet d'augmenter leurs performances d'endurance dans les mêmes proportions que les hommes après l'entraînement. En général, l'entraînement physique d'une joueuse devrait être similaire à celui d'un homme, avec quelques ajustements mineurs pour tenir compte de la forme, de la taille et de la composition du corps.